Commerce du vin chez les Grecs


Dès la Grèce Antique, la production du vin est orientée vers un écoulement commercial.

L’art de la taille permet de produire « des vins de haute valeur, capables de se conserver longtemps et de supporter les frais d’un long transport » (Dion, 1959 :77).

À cet époque, certaines réglementation ont déjà pour objectif de protéger les consommateurs contre des marchands peu scrupuleux.

«Thus the purchase of wine in the large-mouthed jars known as pithoi was legal only if these jars were sealed, small quantities of wine were not to be sold from large containers, and wine was not to be watered down before sale » (Unwin, 1991 :101).

L’existence de telles législations démontre l’importance que présente le commerce du vin.

Avec l’installation des colonies grecques dans le pourtour du bassin méditerranéen, le commerce longue distance se développe, s’intensifie et s’étend à l’ouest.

Avec la consolidation des colonies dans le Sud de l’Italie et la Sicile, se développent de nouveaux vignobles dont la renommée assure des débouchées commerciaux.

Hérodote nomme la Sud de l’Italie « Oenotrie« , soit la terre du vin ou encore la terre des « Oenotres » (les Grecs dénomment normalement les régions du monde en fonction des peuples qui y habitent).

  • Les colonies de la Magna Greccia  (La Grande Grèce) fournissent dès lors les marchés de l’occident méditerranéen et ceux du nord, coupant la voie aux exportations des vignobles grecs.
  • Les échanges se font par voie de terre entre les colons grecs et les peuples du reste de l’Italie, et par mer, « la Gaule méditerranéenne, ou la viticulture implantée par les Phocéens fondateurs de Marseille, était loin de suffire aux appétits d’un vaste arrière-pays barbare » (Dion, 1959 :92).