Les différents types de vins rosés.

Le plaisir du vin, c’est de connaître et de comprendre ce qu’on boit. Dans cette perspective, il est intéressant et pertinent de savoir qu’il existe différentes façons de produire du rosé.

D’abord, à partir de cépages rosés eux-mêmes et vinifiés comme des vins rouges, c’est-à-dire avec première fermentation sur les peaux. On parle alors de rosées de raisins rosés. Ce procédé est plus rare et on le retrouve notamment dans le Jura où on y vinifie ainsi le cépage Poulsard.

Ensuite, il y a le rosé de pressurage qui consiste à vinifier en blancs des raisins rouges, c’est-à-dire qu’on presse les raisins et qu’on ne fait fermenter que le moût, sans les peaux. On ajoute ensuite du jus de presse pour obtenir la coloration souhaitée.

Enfin, on peut aussi laisser le moût en contact un certain nombre d’heures avec les peaux, justement pour aller chercher de la coloration, puis on les sépare pour démarrer la fermentation. Il s’agit alors d’un rosé de saignée. Ce genre de rosé est normalement plus riche et foncé, car il tire un peu matière des peaux de raisins. Soulignons en passant que la saignée, comme son nom l’indique, est en fait utilisée pour laisser une partie de mout avec plus de peaux afin de   produire un rouge plus concentré. Par conséquent – et par définition – le vin ainsi soutiré pour produire le rosé est en fait un rouge faible. Malheureusement, les producteurs ne précisent pas sur les bouteilles suivant quels procédés un vin a été produit. Mais une couleur prononcée est souvent un bon indicateur d’un rosé de saignée.

Source : Laroque-provence.com

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