Le baron Ricasoli dans le Médoc en 1851

Le vin de Toscane est aujourd’hui parmi les vins italiens les plus reconnus. L’origine du sangiovese -cépage toscan par excellence- est particulièrement intéressante. Il fut développé au 19ième siècle par le descendant d’une vielle famille aristocratique : le baron Bettino Ricasoli.

La famille Ricasoli dit produire du vin en Toscane depuis l’an 1141. C’est cependant au 19ième siècle que cette famille se tournera activement vers la production de vin. À cette époque, le baron Ricasoli abandonne en effet le mode de vie faste de la noblesse florentine (les palais, la présence à la cour et aux théâtres, les carrosses, etc.) pour venir s’établir de manière stable dans son château de Brolio. Ricasoli s’improvise alors entrepreneur agricole veillant directement à la mise en culture de ses propriétés.

Continuer la lecture de « Le baron Ricasoli dans le Médoc en 1851 »

Brunello di Montalcino 85, 95 et 97

Comme les hasards sont bien faits, j’ai eu l’occasion en ce début mars qui est sous le signe de la Toscane de participer à une dégustation de Brunello di Montalcino. J’ai ainsi été invité par Michel Lavigne à une dégustation avec son groupe. Les membres de ce groupe se réunissent et dégustent ensemble depuis près de trente ans. C’est la troisième fois que je déguste avec eux. Il s’agit de dégustation à l’aveugle et dans lesquelles il y a un thème qu’il faut découvrir. Il peut s’agit d’une région, d’un cépage, d’un millésime, d’un domaine, etc. Ainsi, nous ne savons pas encore que nous allons déguster des Brunello di Montalcino. Pour savoir à quoi ressemble ces vins dispendieux que vous avez en cave, lisez la suite.

Continuer la lecture de « Brunello di Montalcino 85, 95 et 97 »

Vendredi du vin #11 Guelbenzu Azul

Chers dégustateurs virtuels et virtueux. Cela fait quelques temps déjà que le sort de cette bouteille est arrêté. Je l’ai redressée depuis le temps de fêtes et nous attendons, elle et moi, un moment propice pour faire plus ample connaissance. J’en ai bue des similaires il y a quelques années et je suis curieux de connaître le genres de réflexions auxquels trois ou quatre années à l’ombre peuvent conduire ce vin. Or, les Vendredis du vin #11 étant sous le thème de l’ibéricité, voilà l’occasion que j’attends pour voir ce qui se cache sous le bouchon de ce Guelbenzu Azul, vino de mesa, Ribera del Queiles.

 

Continuer la lecture de « Vendredi du vin #11 Guelbenzu Azul »

Verres de dégustation

Si j’en avais les moyens, je déclinerais toute la gamme des Riedel. Je trouve la gamme « O », -sans pieds- très séduisante. Mais pour le commun des mortels, plusieurs amateurs se « contente » du modèle « Ouverture ».
Pour le prix d’un seul Riedel, on m’a récemment offert six Spiegelau de dégustation (très utiles pour déguster six vins simultanément). Ils sont un peu plus grands que les Inao et concentrent davantage les arômes. Puisque tous les verres finnissent par se casser un jour (oui, oui, je vous le dit, regardez le bien, car un jour il sera inévitablement cassé), et que cela nous brise le coeur lorsque c’est un Riedel (n’est-ce pas Cyntia?), les Spiegelau me semblent un excellent compromis et rapport qualité-prix.

Dégustation Sgnr. d’Aiguilhe et Ch. Reynon

Comme il faut parfois un bon prétexte pour ouvrir trois bouteilles de vin un mardi soir, j’ai profité du passage chez moi de François, propriétaire d’Avocado traiteur, pour déguster et comparer (dans l’ordre) : Le Merlot Pays d’Oc Baron Philippe de Rothschild 2006, les Seigneurs d’Aiguilhe, Côtes du Castillon 2004 et le Château Reynon, Premières Côtes de Bordeaux 2004.

Continuer la lecture de « Dégustation Sgnr. d’Aiguilhe et Ch. Reynon »

Menu