L’industrie du vin de l’Okanagan repose en grande partie sur le tourisme. Liquidity Wines est un excellent exemple de wineries qui a savamment réfléchi et planifié son marketing et l’expérience des visiteurs qui y est associée.
Le modèle d’affaire des wineries de l’Okanagan repose en grande partie sur leur capacité à attirer des visiteurs et à leur vendre directement leurs vins. Ceci leur permet d’obtenir un meilleur revenu en évitant les commissions aux intermédiaires. Pour attirer les visiteurs, les wineries offrent donc des expériences spécifiques aux visiteurs.
Nous avons reçu récemment un exemplaire de la 10e édition du guide des vins de Philippe Lapeyrie. Le livre est divisé comme suit:
Tops vins : les 20 meilleurs rapports qualité-prix de l’année.
Histoires, anecdotes & opinions : on y apprend que comme moi, dans les années 90, Philippe a reçu dans son bas de Noël un Guide Phaneuf, ce qui déclencha son intérêt pour le vin. On retrouve également des articles sur le sucre dans le vin, la dégustation « à l’anonymat » et la nécessité de cracher pour un dégustateur de vin.
Recommandations de vins blancs.
Recommandations de vins rouges.
Conseils & recommandations : cette sections est très intéressante, on y apprend entre autres quoi faire avec la fameuse bouteille reçue en cadeau d’hôte.
La dernière section est composée de 10 top 10: vin d’apéro, de mariage, rosés, Champagnes, mousseux, blanc du Québec, etc.
Cette dixième édition du guide Lapeyrie est facile à consulter et les conseils et anecdotes sont agréables et intéressants à lire. Un seul bémol à mon avis, les vins recommandés ne sont pas décrits au niveau olfactif et gustatif (au nez et en bouche). Par exemple, on ne sait pas s’il s’agit d’un du vin tannique, charnu, léger, etc. On y retrouve cependant la fiche descriptive complète et des recommandations d’accords mets et vins. Comme le guide Phaneuf des années 90, ce Lapeyrie fera un beau cadeau pour le bas de Noël.
Saveur – le nouveau livre de cuisine de Yottam Ottolenghi arrive en librairie en version québécoise, publié par KO éditions. Quand on nous a offert d’en parler sur www.sommeliervirtuel.com en échange d’une copie, j’ai sauté sur l’occasion. Je suis en effet assez fan de Yottam Ottolenghi. J’avais découvert son livre Plenty par hasard en cherchant des livres de cuisine végétarienne. Souvent on achète des livres de cuisine et on ne réalise que quelques recettes. Or, Plenty est l’un des livres duquel j’ai fait le plus de recettes. Comme l’auteur le dit lui-même en introduction – Saveur – est en quelque sorte le « Plenty 3 ». Comme les livres précédents, il présente que des recettes végétariennes.
Painted Rock Estate Winery a ouvert ses portes en 2009. En marge des circuits touristiques vitivinicoles de l’Okanagan, sa visite vaut cependant le détour. La winery, entourée de ses vignobles plantés de cépages bordelais, de Syrah et de Chardonnay, offre une vue magnifique sur Skaha Lake. La winery, un bâtiment à l’architecture design est épuré, illustre et correspond aux goûts des Britanno-Colombiens prospèrent.
John Skinner est représentatif de plusieurs propriétaires de wineries de l’Okanagan. Ayant eu une carrière florissante dans un autre domaine d’activité, dans son cas la finance et l’investissement, il décide d’acquérir une winery comme hobby de préretraite. Ses ambitions sont cependant plus grandes que de simplement devenir un gentleman farmer.
J’ai été le 25 mars 2020 pour la première fois à la SAQ depuis les nouvelles mesures instaurées le 22 mars par le gouvernement Legault à cause de la pandémie du Coronavirus. Par chance, la file n’était pas très longue et il n’y avait qu’une seule personne devant moi avant d’atteindre l’agent de sécurité qui vous oblige à vous laver les mains au Purel. Jusque là, pas trop de surprise, c’est ce à quoi je m’attendais…
Une fois à l’intérieur, j’ai été surpris de constater plusieurs tablettes vides, surtout les alcools forts régulier du genre vodka ou gin (Kamouraska, Tanquerai, Beefeater, Bombay, etc.). De plus, toutes les tablettes de vins à moins de $12 étaient pratiquement vides, probablement dû au fait qu’il y a très peu d’employés à l’intérieur. Les employés que j’ai vus étaient surtout occupés à faire du nettoyage, ce qui est rassurant dans les circonstances. Pour ce qui est des vins de spécialités, surtout les vins à plus de $20, les tablettes étaient bien garnies.
Une fois à la caisse, on doit présenter les codes à barres des bouteilles au commis qui ne touche à aucune bouteille. Bien entendu, on met les bouteilles nous mêmes dans nos sacs. Bien que cette expérience soit un peu déprimante, on espère que les SAQ resteront un service essentiel en ce temps de crise.
